LE COVID ET LE MONDE AUTOMOBILE

ÉVIDEMMENT LE COVID ET PAR LA MÊME LES AUTRES CONFINEMENTS OU COUVRE-FEUX, ONT DES EFFETS AUSSI SUR LE MONDE AUTOMOBILE EN FRANCE !

(Sources : ONSIR, l’Argus, Flotte automobiles)

Les chiffres parlent d’eux même !

En voici quelques uns dans des domaines très variés, entre autre :

  • sur l’usage que nous faisons de notre véhicule : 82 % des personnes interrogées sont désormais plus susceptibles de se déplacer en voiture que de prendre les transports en commun en raison de la pandémie,
  • sur l’accidentologie et la mortalité routière : moins d’accidents mais plus graves. Le trafic en baisse de 75 % en avril 2020, la mortalité routière de 56 % ,
  • sur les assurances : des entreprises ont mis à profit cette situation pour revoir leurs contrats d’assurance et obtenir une baisse de leurs primes,
  • sur  notre manière de  consommer : plus d’un Français sur trois se dit prêt à acheter une voiture en ligne.
  • sur la législation directement liée au déplacement en véhicule, à l’apprentissage de la conduite, au contrôle technique par exemple.

D’une part, pendant la pandémie les personnes sont désormais plus enclines à prendre la voiture que les transports en commun pour leurs déplacements quotidiens, et que l’avion pour leurs vacances également. Les automobilistes se déplacent moins de part le télétravail, le couvre-feu. Une forme de sédentarité s’est installée afin de fréquenter au moins les espaces commerciaux pour des raisons sanitaires.

Premier effet :

Pendant la pandémie une nette évolution vers le commerce électronique a été observée. Le commerce automobile n’est pas en reste ! D’après le loueur de longue durée Leaseplan, « en France, le volume des ventes de véhicules intégralement réalisées en ligne, avec une livraison à domicile ou sur l’un des sites de vente et de livraison, dépasse 10 % du volume global ».

Par exemple le directeur de la plateforme Carnext.com France « Le profil type de l’acheteur d’un véhicule d’occasion en ligne serait un homme de 35-44 ans habitant principalement en Île-de-France. Cette tranche de population, qui exprime un attrait pour l’achat en ligne, tourne autour de 45 % «. Pour répondre à une demande, cette plateforme proposera d’ici quelques semaines un parcours en ligne complet incluant la reprise, le financement ou encore le paiement en direct sur la place de marché. Une étude de sa part révèle que « les conducteurs seraient plus disposés à acheter une voiture en ligne si une livraison à domicile était possible (34 %), si une garantie de remboursement de 14 jours était offerte (50 %) ou si un historique d’entretien complet était fourni et des contrôles mécaniques réalisés» il y a bien un filon à exploiter apparemment !

Deuxième effet :

L’accidentologie s’en est ressentie forcément. Cependant d’après Flotte automobiles le confinement et le reconfinement ont eu des effets contrastés sur l’accidentologie (accidents responsables avec tiers ou sans tiers) : « Alors qu’à la mi-novembre les entreprises voyaient leurs déplacements limités par un confinement plus souple, les spécialistes de l’assurance tiraient le bilan du confinement de début d’année. Avec ce constat sous forme de paradoxe : la baisse du nombre des trajets a réduit le nombre des sinistres mais sans en diminuer forcément la gravité » mais également sur tous les sinistres comme par exemple le vandalisme ou le bris de glace.

Cependant, Il y a un revers à la médaille : moins d’accidents mais plus graves.

 « Pendant le confinement, les causes des sinistres ont été nombreuses : du non-respect des stops aux grands excès de vitesse, avec pour résultat des pertes de contrôle du véhicule et des accidents corporels », souligne Patrick Lacroix.

D’après le Forum international des transports de l’OCDE « en avril, le trafic a diminué beaucoup plus vite que le nombre de tués sur les routes : de 75 % contre 56 % ».

Pour être complète sur le sujet il me faut indiquer que« le nombre de morts sur les routes a considérablement diminué au cours des premiers mois de 2020 », indique l’ONG.

Pourtant, « la baisse de la mortalité routière n’a pas été proportionnelle à la baisse du trafic routier », affirme le FIT.

Il ne faut pas oublier respecter les règles de la route, et ainsi éviter les accidents, c’est permettre aux hôpitaux de se concentrer sur les malades du COVID-19.

Troisième effet :

Dans cette baisse de sinistres les entreprises, qui cherchent à diminuer leurs coûts de fonctionnement pendant cette période de crise, y ont vu l’occasion de revoir leurs contrats d’assurances et leurs primes. Certaines veulent même négocier les primes à la baisse sur la totalité des garanties, et  des reports de paiement.

D’autre part, le COVID a amené son lot de questions à bien des niveaux au sein du monde automobile. L’ONSIR réponds très bien sur son site à toutes les questions que les français peuvent se poser sur :

–  les bonnes pratiques sur la route pendant le confinement,

– les déplacements particuliers et professionnels,

– les suspensions du permis de conduire, les visites médicales, les stages de récupérations de points, les délais………….

–  les répercutions sur le permis de conduire :

  1. l’apprentissage du code et de la conduite pour les candidats et les auto-écoles
  2. le passage des examens,
  3. la conduite accompagnée,

– le contrôle technique et l’entretien des véhicules.

VOICI DONC QUELQUES EFFETS LIES AU COVID, BIENSUR QU’IL Y EN A D’AUTRES A CET INSTANT ET A VENIR !